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Mes Pensées


Mon Humeur : ObEdIeNcE iS hApPiNeSs

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Scavenger of Human Sorrow

Lorsque je me penche vers la lumière qui filtre depuis mon soupirail, je vois l’extérieur. La terre. Le monde. Je vois la ras de la rue. Les jambes des piétons, les roues des voiture mobylettes et scooters [...]

Lorsque je tends mon oreille j’entends le brouhaha de la télé et du monde qui se déplace au rez-de-chaussée, les parents, les invités, les connaissances des parents.

Lorsque je ferme les yeux je vois une île. Gigantesque. Avec une ville dessus, fourmillante d’activités. MA ville, mon monde, mes pensées. Et sa vit et remue la dedans comme les connections neurales entre les différentes zones neurales du cerveau. Et a chaque fois qu’un gros problème va arriver, c’est le même scénario, l’eau devient très sombre, les nuages passent, lourds et épais. Toute l’activité se bloque un instant, et une ombre noire, mais noire comme le fond d’un trou noir. Compacte, dense, terrifiante, elle est la et se dresse, de toute sa hauteur devant la ville comme une vague de tsunami a l’arrêt devant la ville qui va être engloutie. Mais une vague noire qui provoque la crainte et le questionnement. Je ne sais pas quant s’abattra cette vague d’obscurité, mais lorsqu elle s’abat en général je suis face à un énorme problème. Et a chaque fois qu’elle apparaît j’espère qu’elle n’est la pour une fois juste pour tenter de m’effrayer et que je peux construire des remparts a la ville pour l’empêcher de s’abattre. Mais rien n’y fait, elle tombe avec toujours plus de fracas. Et a chaque fois je passe des semaines entières à voir les créatures de la ville nettoyer les restes de noirceur, comme une marée noire de pétrole souillé. Rien n’y fait cette vague traverse et detruit tout sur son chemin, aussi je ne peux m’empêcher d’être soucieux quant elle apparaît, vu que c’est aléatoire avant le « choc » qui en découle. Elle s’est levée pour la Suède, elle s’est levée pour Claire, elle s’est levée pour le vélo et pour tant d’autres choses, et elle reviendra. J’en ai assez de guetter l’eau autour de mon île, voir si elle ne se teintera pas de noir et se dresser en faisant une ombre gigantesque et engloutir mon monde une fois de plus.

C’est une vision certes imagée, mais c’est ma vision et j’en suis fier, aussi avec une teinte d’ironie les bâtiments sont ils faits au nom des choses dans ma tête, un immeuble appelé « Bulle », un centre commercial appelé « Comics », une banque appelée « Comptes » un restaurant appelé « Manger » et ainsi de suite. Je doute que beaucoup de gens n’arrivent à se le représenter quotidiennement l’intérieur de leur pensées ainsi, mais sa a toujours été comme sa pour moi, je me fait humain et traverse ma ville, ou il n’est pas rare de voir Spider-Man en costume noir sortir de chez album avec le dernier numéro de son titre sous le bras, ou encore de voir une boucherie ou sont placés les gens que je n’aime pas, et il y a le plus beau bâtiment de la ville, « Bulle » ou tout est douceur et ou l’on vous donne des bonbons a longueur de journée et ou tout le monde sourit et reste aimable et tranquille. Un bâtiment ou je suis à l’abri de cette vague immonde, le premier bâtiment a re-pointer après la catastrophe, le seul a ne pas changer de place, blanc, simple et magnifique. Unique…
Dans ma ville, il n’y a que des enfants et des filles, les hommes sont absents de ce monde, non ce n’est pas un fantasme, c’est juste que lorsqu’un homme apparaît c’est à chaque fois que j’ai entendu parler de viol ou de meurtre ou d’histoire sanglante. L’homme symbolise la décadence, la femme symbolise la naissance et la vie, l’enfant représente l’innocence et le bonheur. Certains diront que je fuis mes responsabilités, mais il n’en est j’ai un bâtiment ou il y a des hommes. Des moi. Par centaines, qui me donnent le bilan de toutes mes pensées, qui me remettent des questionnaires quant je me pose des questions, et des en blouse blanche pour les choses que j’imagine.
Mon monde peut sembler quelque peut idéaliste, simpliste voire dictatorial peut être, mais c’est mon monde, la liberté d’expression y est de rigueur, et ou le ne juge personne pour son apparence mais pour son cœur. Ainsi va ma vie et je passe une porte dans la cave de mon immeuble pour revenir au monde « réel » pour y vivre, c’est, je pense la principale raison de pourquoi j’ai tout le temps l’air soucieux ou absent pour certains, mais je vis dans mon monde. Monde bâti par la violence, les larmes, la douceur et l’amour d’un être.

J’ai cette « Ville » depuis tout petit, l’île aussi. Et cette ville s’est bâtie avec mes peurs, mes réussites, mes joies, mes échecs, mes projets, mes secrets.
Lorsqu’à commencé l’enfer du collège tout est parti en catastrophe dans cette ville. Les habitants se sont mis a s’entre tuer, à se battre, à se détruire et à détruire la ville, les bâtiments, les parcs, les jardins, tout. Un monde post-apocalyptique après une guerre nucléaire. Chaque jour était l’occasion de décadence, de malseance et de folie, les cris retentissaient dans toutes les rues, le sang avait remplacé l’eau dans les caniveaux, les animaux mangeaient les restes de charogne, la population devin famélique et erratique, personne n’y survivait même pas moi…

Chaque jour était l’occasion de m’entre déchirer de me combattre, et plus le mal physique était grand, plus c’était l’enfer, autant dire qu’avec le temps c’est devenu un immondice de haine et de sang. La seule loi était la loi de la guerre et du vol. Jusqu'à cet « incident »

Incident qui failli me coûter la vie, mais pourtant quant les derniers tombaient, quand la haine et les pleurs me décimaient, une vague se forma, gigantesque, noire et terrifiante, pour moi c’était la fin, je sentait un froid terrible s’abattre dans mon cœur et ma tête. Je priai un Dieu qui ne répondit jamais a l’appel, une voix muette dans le chaos bruyant du monde…
Lorsqu’une voix dans le noir me proposa de me relever de cet « enfer », sans rien en retour, j’ai succombé a cette voix et je me suis relevé physiquement, mais pas moralement, c’était de pire en pire, les maladies sont venues s’ajouter aux fléaux quotidiens de la violence et de la folie. Je ne savait plus que faire, la vague avait disparu mais je sentait toujours sa présence, et dès lors, elle est apparu a chaque fois qu’un malheur devait m’arriver, et pourtant je ne pouvait m’empêcher de garder espoir, espoir que la vague se résorberait et disparaîtrait définitivement. Les mois se sont écoulés, secoués par les conflits quotidiens tel que la guerre a ravagé des villes et renversé des nations. Ce n’était plus qu’une populations cadavérique et mortuaire, puis alors que tout semblait se tasser un peu est apparue une fille, une fille en laquelle j’ai cru et j’ai eu espoir, mais la vague s’est levée à nouveau, prête a tout dévaster, mais pourtant elle n’était pas la pour rien, plus tard il s’est avéré que cette fille s’est bien moquée de moi, et la tout s’est effondré, j’ai touché les paves durs et saillants du solde ma cité avec le visage. J’était nu et sans peau, la chair a vif, tout semblait sur le point de finir ma ville n’était plus qu’une ruine sanglante et fumante, emplie de colère, de peur et de désespoir, pour de bon, comme la première fois, mais un miracle est apparu. Alors que la nuit recouvrait de gros nuage noir et sombre ma conscience pour faire sombrer la ville dans la fin prévue, une lumière a percé. Un minuscule rai de lumière. Une lumière pure. Les derniers zombi tenant encore debout ses sont rassemblés près de ce rayon tentant desespérement de le faire disparaître, je les ai écarté et j’ai vu le trou s’agrandir et chasser les nuages…

Cela faisait trop longtemps que je n’avais pas revu la vie…
Le sang fuyait la lumière, les ombres disparaissaient, puis dans un grand éclat de lumière une chanson a résonné dans toute l’île et alentours, une chanson qui parlait d’une Bulle qui avait quitté la Terre…

Puis cette bulle est venue du ciel, et s’est posée sur la place publique, devant tous les zombies décharnés a mon image, et toutes ces batailles sans raisons. Les armes se sont tues, tout c’est arrêté de bouger et peu a peu les explosions ont cessé, les créatures on recouvré leurs esprits, et une explosion gigantesque eut lieu et tout le sang se résorba, les ombres fuyèrent, les armes ont fondu, les cris sont devenus des rires. La vie avait enfin repris dans les décombres de mon âme. En quelque mois tout fut reconstruit et mis a neuf…

Cette bulle est toujours là, dans un immeuble au centre ou rien ne peut la détruire des tas et des tas de moi sont postés partout, prêts a aider ou a protéger, a sauver cette bulle de douceur. Un peu comme les premiers hommes défendirent les premiers feux sur terre. Mais toutes ces ombres et choses sombres n’ont pas disparu a jamais, elle sont venues se couler dans l’océan tout au fond, rejoindre cette monstruosité sans nom si terrifiante et horrible, si haineuse si cruelle et sadique. J’ai survécu à toutes les catastrophes, ma seule et unique crainte est que cette ombre devienne assez maligne pour se faufiler dans l’immeuble de la place publique et que la bulle soit dévorée par toute cette colère, cette haine, cette peur, cette abomination…
Jusqu'à aujourd’hui il n’y a jamais eu de problèmes a ce niveau mais je croise les doigts pour que ce monstre disparaisse un jour et s’en aille loin, très très loin…

Mais rien n’est parfait pas même dans mon monde dans ma ville, alors voilà j’espère que sa éclairera certains sur mon comportement et mes idées. Je ne fuis pas le monde il est présent mais de manière intrinsèque, je suis humain, je suis adulte, je suis enfant, j’ai des rêves des projets, des envies, des coups durs, des rires de la joie. Ma vie est ce qu’elle est et j’en suis fier, je me suis trop occupé des autres, et je ne me suis jamais fait confiance, j’ai grandi évolué et mûri, c’est bien, je croit que la vie a encore bien des surprises pour moi, bonnes ou mauvaises je les prendrait toutes avec mon humeur simple, je ne veux pas me ruiner pour un souci, il y a bien plus important que de rester à déprimer dans son coin toute la journée. Aussi ma ville se relèvera toujours des catastrophes et ma Bulle sera toujours bien en sécurité !

Pourvu que l’on fasse le meilleur de ce que l’ont peut faire, et si on se donne du mal on ne regrettera pas les choix qui feront et ont fait notre vie. Votre vie est ce que vous en faites et comment vous la vivez. Ne baissez pas le bras, car comme disait Napoléon :

« impossible » fait partie du vocabulaire des imbéciles…


Ecrit par -Lord-Belial-, le Samedi 14 Octobre 2006, 15:45 dans la case de comics "Dark Hyper Heroe Life".